Le 18 novembre, tout le monde est monté à bord du célèbre Marion-Dufresne, bateau de recherche océanographique de l'IPEV. Après avoir récupéré nos cabines dans l’atmosphère étouffante du Port de la Réunion, tout le monde est en effervescence autour de ce beau rafiot de 120 m de long.
Il tire son nom du célèbre explorateur français ayant découvert les îles Marion, Bouvet et Crozet au XVIIIe siècle. 18h, coup de sirène retentissant, ça y est ! On est parti !
Le soir même, nous avons eu droit à une petite mise en jambe dans une mer agitée avec des creux de 4 à 5 m. Je découvre alors avec joie que le mal de mer ne m’atteint pas… chance ! Autour du bateau, Pétrels de Barau, Puffins du pacifique et d'Audubon , Noddis bruns, Phaetons à queue blanche, Sternes fuligineuses nous accompagnent. Une journée de mer calme nous permet aussi d'observer un groupe de Cachalot et un petit Rorqual ! Pas une minute de répit à bord, mes collègues ornithos et moi réalisons des suivis des oiseaux et mammifères marins (comptage pendant 10 minutes toutes les heures du jour). On fait aussi connaissance avec la bonne centaine de personnes : équipage, personnel IPEV, campagnards d'été, hivernants et quelques touristes montés à bord pour la rotation.
Au fur et à mesure de la traversée, on s’éloigne des tropiques et on rencontre d'autres espèces comme le Pétrel soyeux, Pétrel à menton blanc, Albatros à bec jaune de l’Indien et rapidement les premiers Grands Albatros, géants des mers du sud ! Le passage de la convergence subantarctique (rencontre des eaux chaudes du Nord et des eaux froides du Sud) provoque une baisse de la température de l’eau de 20°C à 5°C, entraînant par la même occasion une baisse de la température de l’air (en gros on a tous troqué nos shorts et T-shirts contre polaires et bonnets !). Les eaux froides étant écologiquement plus riches, que les eaux chaudes, nous avons donc un nombre très important d’oiseaux autour du bateau : Albatros à sourcil noir, à tête grise, Albatros fuligineux à dos clair et à dos sombre, Pétrel géant subantarctique et antarctique, Prion de la Salvin, de la Désolation, Petit Prion, Pétrel bleu, Damier du cap , Fulmar antarctique, océanites de Wilson et à ventre noir… (désolé pour les lecteurs non ornitho !). Certains suivent même notre trace en espérant y trouver quelques restes de poissons comme sur les bateaux de pêche.
Le soir même, nous avons eu droit à une petite mise en jambe dans une mer agitée avec des creux de 4 à 5 m. Je découvre alors avec joie que le mal de mer ne m’atteint pas… chance ! Autour du bateau, Pétrels de Barau, Puffins du pacifique et d'Audubon , Noddis bruns, Phaetons à queue blanche, Sternes fuligineuses nous accompagnent. Une journée de mer calme nous permet aussi d'observer un groupe de Cachalot et un petit Rorqual ! Pas une minute de répit à bord, mes collègues ornithos et moi réalisons des suivis des oiseaux et mammifères marins (comptage pendant 10 minutes toutes les heures du jour). On fait aussi connaissance avec la bonne centaine de personnes : équipage, personnel IPEV, campagnards d'été, hivernants et quelques touristes montés à bord pour la rotation.
Au fur et à mesure de la traversée, on s’éloigne des tropiques et on rencontre d'autres espèces comme le Pétrel soyeux, Pétrel à menton blanc, Albatros à bec jaune de l’Indien et rapidement les premiers Grands Albatros, géants des mers du sud ! Le passage de la convergence subantarctique (rencontre des eaux chaudes du Nord et des eaux froides du Sud) provoque une baisse de la température de l’eau de 20°C à 5°C, entraînant par la même occasion une baisse de la température de l’air (en gros on a tous troqué nos shorts et T-shirts contre polaires et bonnets !). Les eaux froides étant écologiquement plus riches, que les eaux chaudes, nous avons donc un nombre très important d’oiseaux autour du bateau : Albatros à sourcil noir, à tête grise, Albatros fuligineux à dos clair et à dos sombre, Pétrel géant subantarctique et antarctique, Prion de la Salvin, de la Désolation, Petit Prion, Pétrel bleu, Damier du cap , Fulmar antarctique, océanites de Wilson et à ventre noir… (désolé pour les lecteurs non ornitho !). Certains suivent même notre trace en espérant y trouver quelques restes de poissons comme sur les bateaux de pêche.
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